Préparez-vous, la déferlante Prodigy va s’abattre sur Nyon et véritablement retourner le terrain du Festival dans une orgie de riffs, de basses appuyées, de piercings et de coupes punks. A nouveau réuni, le combo, dont l’univers effrayant a marqué toute une génération, se présente avec un nouvel album auquel votre brushing ne résistera pas. Fidèle à lui-même, offrant une musique mutante qui fait se rencontrer techno et rock, The Prodigy prouve que même lorsque l’on dispose d’un répertoire qui déborde de tubes tels que “Smack My Bitch Up” ou “Firestarter”, l’envie et l’énergie des débuts sont toujours là, et ne demandent qu’à nous exploser au visage.
Le quatuor de Glasgow – ville décidément prolifique en talents rock! – repart sur les routes pour présenter au monde son nouvel opus “Tonight”! Après avoir fait danser l’Europe entière au son de “Take Me Out”, leur premier tube, le charismatique Alex Kapranos et ses acolytes nous reviennent donc avec toute l’énergie et le punch qu’on leur connaît. Pas la peine de résister, les rythmes appuyés et les refrains imparables de Franz Ferdinand suffiront à entraîner, impuissants, vos pieds, vos bras et votre tête. Car le groupe ne le cache pas, son rock est fait pour danser et mentir n’est pas dans ses habitudes.
Woodstock, 1969. Joe Cocker, Jimi Hendrix, the Who, Santana et tant d’autres se succèdent sur les planches du plus mythique des festivals. “The Young Gods play Woodstock”, 2009. Le fer de lance du rock helvétique, dans un projet fou, construit un spectacle sur la base d’extraits du documentaire “Woodstock” diffusés pendant leur concert. Pendant plus d’une heure, le trio s’applique ainsi à recréer l’ambiance de l’époque, tantôt en revisitant, tantôt en rejouant à l’identique les morceaux qui ont marqué des générations entières le tout en jouant avec les images projetées autour de lui. Pour que, le temps d’un concert, les Young Gods fassent partie de l’aventure.
Choisi début 2008 pour illustrer la pub TV d’un baladeur numérique cultissime, le duo anglais The Ting Tings retourne depuis la planète pop sur son passage. A la base, une formule toute simple: une fille à la guitare et un garçon à la batterie. Au final, un album réalisé pratiquement artisanalement qui s’avère être une usine à tubes, tous dansants et motivants à souhait. The Ting Tings savent parfaitement y faire en mélangeant mélodies indécollables, électro pimpante, rock indie et hip-hop détonnant, pour en obtenir de vraies pépites diaboliquement efficaces. La première claque vient de l’album, on tend l’autre joue pour le concert.
Ghinzu est l’un des nombreux bijoux que nous a livré la scène rock belge ces dernières années. Ayant brillé de mille feux dès 2004 avec le tube “Do You Read Me?” tiré de leur deuxième album “Blow”, les cinq trublions du plat pays reviennent avec leur rock’n’roll explosif. Puissant, original, enthousiasmant, les adjectifs ne manquent pas pour décrire le son proposé par le groupe, dont les mélodies sont autant de véritables perles. Pour leurs dix ans d’existence, Ghinzu s’affirme définitivement comme l’une des formations les plus intéressantes du rock contemporain!
Il y a encore quelques années, Pascale Picard Band écumait les bars et les bistrots de Québec, reprenant des morceaux de Simon & Garfunkel, des Beatles ou même de Blink182. Aujourd’hui, après un premier album “Me, Myself & Us” en 2007 truffé de perles pop-rock mâtinées de folk, ce groupe de la Belle Province s’est réellement imposé comme l’une des valeurs sûres de la musique canadienne. Oscillant entre douceur et énergie plus énervée, Pascale Picard Band est une formation exigeante qui sait changer de registre pour ne jamais tomber dans la banale facilité.
C’est une douce chronique que va venir nous conter le blond suédois Peter von Poehl. Révélé grâce à son premier album, il revient avec “May Day” un deuxième opus rempli de savoureuses ballades et de délicates ritournelles. Et la recette qui a fait son succès est à nouveau appliquée à merveille tant on ne se lasse pas des airs pop folk de cet artiste, entre cuivres jazzy, batterie vaporeuse et voix apaisante, le tout fusionnant à merveille. Avec plus d’une corde à son arc, Peter Von Poehl a participé à de prestigieuses collaborations (Vincent Delerm, Birdy Nam Nam et Alain Chamfort, entre autres) faisant de lui un homme à suivre.
Le concept du duo guitare-batterie mis au goût du jour par les géniaux White Stripes ne semblait plus si original que cela. C’était sans compter sur The Black Box Revelation, jeune paire native du plat pays dont les compositions à la guitare grinçante, aux roulements de batterie et à la voix cassée se rendent coup pour coup dans un rock’n’roll brut de décoffrage. Une écriture intelligente, fondée sur une structure simple et des arrangements minimaux, permettant à l’ensemble d’aller à l’essentiel: les tripes et l’énergie. Une qualité qui saute aux yeux et aux oreilles lors de prestations scéniques du groupe, tendues et intenses.
C’est sous le pseudonyme de Yodelice que Maxime Nucci, avec chapeau melon cabossé, guitare acoustique en forme de tête de mort et ambiances épurées, officie désormais. Au menu de cette pop mâtinée de folk, des mélodies aérées aux sonorités boisées chantées d’une voix limpide pour emporter avec lui son public dans des histoires de vie toutes simples. Du côté de la scène, en trio, avec décor et maquillage, Yodelice est bien parti pour enchanter de sa voix veloutée et de ses ballades aussi délicates qu’accrocheuses un public tout acquis.
C’est un véritable ovni qui débarque sur les planches de l’Asse! Groupe aux origines multiples, Bonaparte propose un spectacle flamboyant, vaste bordel dans lequel évoluent danseurs, danseuses et personnages loufoques. Avec cette orgie baroque, drôle et réjouissante, illustrée par un punk-rock électro-clash délirant, les huit membres de Bonaparte (quatre musiciens et quatre danseurs) savent s’y prendre pour créer une ambiance de folie sur leur passage. Attraction tendance dans la branchée capitale allemande, c’est Paléo qui, le temps d’une soirée, passera à l’heure berlinoise!
Il est des musiques que l’on entend trop rarement; celle de Mama Rosin est de celles-ci. Voyez plutôt! En s’inspirant largement de la musique cajun, enracinée dans la Louisiane du 19ème siècle et en la transposant avec adresse dans le monde moderne des guitares électriques et des batteries entêtantes, ce groupe suisse – eh oui! – plante un décor pour le moins excentrique. Fort d’un vrai talent d’écriture, ce trio négocie avec brio le passage à la scène et convainc son public en quelques mesures imparables. Une vraie découverte, où se mêlent harmonies vocales et énergie folle dans un blues-rock cajun des plus jouissifs, originaux et rafraîchissants.
Préparez-vous à une expérience hors du commun, car c’est une véritable création audiovisuelle que Thomas More Project vient nous présenter. Cinq musiciens et 2 VJ’s (vidéo-jockey) ont en effet imaginé un univers utopique, entre présent et passé, entre nature et monde industriel, qui étaie véritablement le propos musical. Sur scène, les orfèvres se fondent et se confondent avec les séquences projetées en arrière-plan, pendant que rythmes trip-hop, électro ou rock entraînent le spectateur dans un surprenant voyage, à mi-chemin entre image et son, à mi-chemin entre réel et virtuel. L’immersion est totale, et l’expérience unique.
Voilà un groupe rock qui n’y va pas par quatre chemins, et qui n’hésite pas à tout renverser sur son passage. Le trio genevois a sorti en 2008 un album totalement décomplexé, “Driving Out Of Focus”, qui va largement puiser ses influences dans le noise rock. Tout en rudesse et en muscle, ce son du bout du lac est puissant et ne laisse pas de répit à son audience. Riffs hypnotiques, rythmes appuyés, l’ensemble pulse et l’onde de choc se propage rapidement. Dans une pure ligne rock, Commodor prouve qu’on peut être Suisse et oublier notre sacro-sainte discrétion.
Originaire du nord de l’Inde, élevée à Toronto, et aujourd’hui New-yorkaise, Kiran Ahluwalia a le voyage dans le sang, et cela se ressent dans sa musique. Soucieuse de faire partager son amour pour les musiques et la culture de son Penjab natal, elle adapte le Ghazal (chansons d’amour punjabi) aux oreilles occidentales et s’applique à y intégrer des influences diverses. Ainsi, elle fait monter sur scène un accordéoniste portugais adepte du fado et un bassiste bluesy pour un mélange des genres des plus réjouissants qui met à l’honneur une pop nord-indienne plurielle et renouvelée.
Composé d’artistes gitans du Rajasthan, d’un percussionniste ivoirien et de musiciens tchadiens, Dhabi, est une surprenante rencontre de coutumes et de musiques qui mérite le détour. Entre affirmation de cultures propres et fusion harmonieuse des influences, le spectacle est porteur d’un message universel de fraternité et de paix entre les peuples. Treize artiste su scène, unis par leur amour de la musique pour un fabuleux voyage entre Inde et Afrique dans une énergie et une beauté exceptionnelles.
En 1992, Olivier Leroy pose pour la première fois les pieds en Inde. Tombé amoureux de ce pays et de ses riches traditions, le jeune étudiant français en musicologie d’alors ne pourra jamais plus se défaire d’une culture qui lui colle à la peau. Après avoir exploré durant des années les différents courants musicaux indo-pakistanais, c’est dans l’indy-pop qu’il décide de finalement graver sa musique. Entouré du Bollywood Orchestra (rassemblant entre autres joueurs de tabla, flûtistes, chanteurs et chanteuses), Olli fait découvrir sur son chemin la musique si gaie et populaire du fantasque cinéma indien. Un spectacle agrémenté de magnifiques montages vidéo tirés des imageries indiennes.
